La vie au XVII°.

Vêtements:

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Visite à la grand-mère par le Nain, 1640.

 

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Portrait de famille dans un intérieur, par le nain, 1647.

 

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Le chariot du boulanger, par Jean Michelin, 1656.

 

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Le Nain, enfants paysans, (détail filles), 1625-1650.

 

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Le Nain, enfants paysans, (détail garçons), 1625-1650.

Détails et explications:

 http://les8petites8mains.blogspot.be/search/label/v%C3%AAtement%20populaire

 

Différentes mesures de distances en 1678:


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Mille pas géométriques, ou Milles d'Italie.

Lieues communes de France.

Grandes lieues de France, ou d'une heure de marche.

Lieues communes d'Allemagne.

Grandes lieues d'Allemagne.

Les mesures à la fin du XVIII°:

http://aviatechno.free.fr/unites/pieds.php


Monnaies et jetons.

Un jeton aux portraits d'Isabelle et Albert, Flandres 1601:

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A gauche, une pièce ou un jeton de 1607, de Gueldre.

A droite, un jeton dit "de Nuremberg", Tournai 2° moitié du XV°:

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Liard de Montbéliard, 1716:

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Bons mots.

Un espagnol en voyage, passait un jour l'hiver dans un village des Flandres; plusieurs chiens aboyaient et couraient après lui. Il se baissa pour prendre une pierre et la leur jeter; mais il avait gelé et la pierre tenait si fortement qu'il ne put l'arracher. "Oh le maudit pays, s'écria-t'il en jurant, où l'on lâche les chiens et attache les pierres!"

Des hollandais disaient à un français que Mons leur serait rendu après la paix de Riswick. "Je le crois, dit le français, car lorsque nous l'avons pris, il y avait plus de cinquante mille témoins."

En 1702, M. le duc de Bourgogne commandait en Flandres l'armée française. Un vieil officier qui connaissait mieux son métier que les usages de la cour se mit à la table du prince sans en avoir obtenu la permission: on l'avertit de sa faute et il en demande pardon. "Monsieur, lui dit obligemment le duc de Bourgogne, vous souperez avec moi; je vous apprendrai la cour et vous m'apprendrez la guerre."

 

Un crayon du XVII°:

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Il a été retrouvé dans la charpente d'une maison allemande du XVII° siècle.

 

Un peu de médecine.

Tout d'abord, l'Eau de Mille Vaches.

En 1689, Nicolas de Blégny en donne la recette dans son livre "Ses secrets". C'est une eau de toilette composée de musc, rose, marjolaine et benjoin.

En 1693, le Parfumeur Français publie une variante: à base d'Eau d'Ange et de musc.

Mais Lémery nous en donne une toute autre recette: eau distillée de fiente de vache aux vertus apéritives et soignant sciatique et rhumatismes.

Charas et toujours Lémery modifient un peu cette eau: elle est toujours à base de fiente de boeuf ou de vache, mais additionnée de fleurs au gré du demandeur et enfin distillée à la chaleur du soleil d'été.

Batéus la complètera de vin blanc et de limaçons!

Enfin en 1706, le docteur Pestalossi de Lyon lance l'Eau de Mille Fleurs naturelle selon une recette ramenée des Indes en Alsace par un officier espagnol: de l'urine de vache fraichement recueillie.

Un autre lyonnais, le Dr Bérenger conteste cette formule, mais Lémery l'adopte aussi et la vante contre la jaunisse notamment.

 

Ensuite les clystères.

Ils sont très fréquemment utilisés pour diverses raisons: Chauds pour les maladies de la tête ou froids comme rafraîchissements.

Mais aussi pour la pituite, la scyrrhe et les ulcères de la matrice, la diarrhée, la dysenterie, la rétention d'urine les calculs, les vers, la douleur (clystère à l'hypocras), la bile et bien d'autres maux.

Louis XIV a ainsi pris entre 1647 et 1715 entre 1500 et 2000 purges et plus de 200 lavements.  

 

La peste.

Mécecin de la peste:

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Son bec est rempli d'herbes arômatiques censées l'isoler de la maladie. Reconstitution, Almansa 2008:

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Recettes de médicaments contre la peste:

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Déclaration royale de 1712:

Tous les médecins de notre royaume soient tenus, le second jour qu'ils visiteront les malades attaqués de fièvres ou autre maladie qui par sa nature peut avoir trait à la mort, de les avertir de se confesser.

Et en cas que les malades ou leurs familles ne paraissent pas disposés à suivre cet avis, les médecins seront tenus d'en avertir le curé ou le vicaire de la paroisse dans laquelle les malades demeurent, et d'en retirer le certificat signé du confesseur desdits curés ou vicaires, portant qu'ils ont été avertis par le médecin d'aller voir lesdits malades.

Défendons aux médecins de les visiter le troisième jour, sil ne leur paraît pas un certificat signé du confesseur dudit malade qu'ils ont été confessés.

A peine pour la première fois de 300 livres d'amende; pour la seconde d'être interdits de toutes fonctions pendant trois mois; et pour la troisième fois, d'être déchus de leurs degrés et privés pour toujours du pouvoir d'exercer la médecineen aucun lieu de notre royaume.

Maladie des soldats:

La vie militaire est sujette à de grandes et fréquentes incommodités qui sont inséparables de cet état: elles y sont telles, que souvent elles font de grands dégâts, sans épargner même les corps les plus robustes.

Le soldat nouvellement enrôlé et arraché tout à coup , ne perd, pour ainsi dire, pas plutôt de vue le clocher de son village, qu'il tombe dans la mélancolie; et, laboureur robuste, il soutient cependant à peine les fatigues et les incommodités de la vie militaire.

Il serait à désirer que l'on pût l'accoutumer peu à peu de ce genre de vie; mais, en attendant, rien n'est mieux que de lui procurer tous les moyens qui peuvent le divertir et le distraire.

Almanach dauphin:

FAVIER, botaniste suisse, rue Baillette, tient assortiment considérable de plantes balsamiques de Suisse, propres à la guérison de plusieurs sortes de maladies.

GILLOT, rue de l'Arbre-Sec, au coin de celle Baillette, distribue à prix modique notamment thlarpi champêtre, qui délivre absolument et sans retour de l'incommodité des punaises.

Nouveau recueil des plus beaux secrets de médecine:

Pour empècher la pourriture des dents, vous prendrez tous les matins un grain de sel dans la bouche, et l'ayant laissé fondre vous en frotterez vos dents avec votre langue.

Sirop pour ceux qui sont agonisants et ne peuvent se ravoir: prenez de l'eau de rose autant que de celle de la reine de Hongrie, et du sucre candi que vous ferez fondre à petit feu, il s'en fait un sirop qui mêlé avec de l'eau de cannelle, faitd des miracles.

Pour guérir une fistule, chose merveilleuse: prenez un crapaud vif, que vous mettrez dans un pot de terre qui souffre le feu, et le couvrez, afin qu'il n'en puisse sortir: environnez le pot à feu de roue, et faites le réduire en cendre, sans que le feu touche ledit crapaud. Mettez de cette poudre sur la fistule que vous aurez lavée auparavant avec du vin chaud, ou avec de l'urine d'enfant mâle. Eprouvé.

Annonce du 20 septembre 1780:

Le sieur Ladoucette, l'aîné, chirurgien dentiste, quai Pelletier près la Grève, maison d'un parfumeur, vient d'imaginer de nouveaux ressorts en or, pour maintenir, avec toute la solidité possible, les mâchoires artificielles dans l'usage de la mastication et de la parole.

Ces mâchoires sont conformées de manière à imiter la belle nature et à exécuter tous les mouvements de la bouche.

Dictionnaire de la Furetière:

Un médecin est un homme que l'on paie pour conter des fariboles dans la chambre d'un malade, jusqu'à ce que la nature l'ait guéri ou qua les remèdes l'aient tué.

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Les retrahants.

En temps de guerre et deminent peril, les soldats de métier étaient secondés par tous les sujets de la seigneurerie tenus de se retraire au chasteau avec familles et biens.

Sur l'ordre du capitaine du château ils devaient y faire à tour de rôle guet et garde convenable par nuy et par jeor, et de contribuer aux menuz emparemenz .

Ces personnes étaient appelées les retrahants (du latin retrahere: faire revenir en arrière, retirer).

 Pour vérifier leurs armes et leur capacités de défense, des monstres et revehues dharmes étaient organisées et chacun devait s'y présenter en armes sous peine d'une amende de 60 sols estevenants.

CF: Les sires de Thorpes, Thoraise, Montferrand et Concorday, par Louis Borne, 1924.

 

Les montres d'armes. Toute la population est armée et pour vérifier les capacités défensives, des montres et revues d'armes sont organisées en prévision d'évènements graves.

Au bourg de Montferrand en 1594 (veille de l'invasion par Henri IV), Philippe-Louis de la Vauche qui passait cette revue d'armes comme capitaine du château, ordonna à ses sujets de se pourvoir dans les 8 jours, certains d'une harquebouze à moiche, deux libvres de plond, une libvre de pouldre, assortir de moiche, avec espee et dague a forniment, d'autres devaient se procurer espee et hallebarde.

 

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(CF: Les sires de Thorpes, Thoraise, Montferrand et Concorday, par Louis Borne, 1924)

A Champagnole en 1515 sont dénombrées (sur 46 hommes) 11 piques, 16 hallebardes, 42 épées, 8 arbalètes, 16 écrevisses (cuirasses d'écailles), 10 gorgerins, 1 seule salade pour le banneret etc...

A Nozeroy à la grande montre de 1632 sur 120 hommes: 27 arquebuses, 44 mousquets, 28 piques. A Mièges en 1632 sur 45 hommes: 10 arquebuses, 5 mousquets, 20 piques et demi-piques, 8 hallebardes.

En ce qui concerne l'âge des recrues pour l'armée, à Lons le Saunier en 1625, 32 ont moins de 20 ans (plus jeune: 14 ans), 82 ont entre 20 et 24 ans, 48 ont entre 25 et 29 ans, 20 ont entre 30 et 34 ans, 6 ont entre 35 et 39 ans, 7 ont entre 40 et 44 ans, 2 ont 45 ans et 1 a 60 ans.

 

La nourriture des troupes par l'habitant.

  Par journée et par soldat, il est demandé de fournir 2 livres de pain blanc, 1 livre de boeuf, 1/2 livre de mouton ou de veau et 3 chaveaulx de vin (environ une bouteille). En temps de carème ce sont des harengs, carpes, fromages et oeufs qui sont fournis.

Du pommel (jus de pomme) a parfois été fourni pour couper le vin.

 

Quelques mesures et valeurs au XVI°siècle en Comté de Bourgogne.

Mesures de longueur:

1 lieue de Comté= 50 portées= 7020 aunes de Provins.

1 portée= 12 cordes= 144 aunes.

1 corde= 12 aunes.

1 aune= 2 pieds et demi= 30 pouces.

1 pied= 12 pouces (32,9 cm pour le pied ancien et 35,7 cm pour le pied le comte).

1 pouce fait 2,7 cm pour le pied ancien et 3 cm pour le pied le comte.

 

Mesures de surface:

1 journal de terre= 360 perches carrées.

1 perche mesurant 9 pieds et demi.

1 arpent de bois= 440 perches carrées.

 

Mesures de poids:

1 livre= 2 marcs= 16 onces= 128 tréseaux= 384 deniers= 9216 grains.

1 livre poids de marc ou de Troyes fait 489,5 grammes.

1 marc fait 244,75 grammes.

1 once fait 30,59 grammes.

1 tréseau fait 3;82 grammes.

1 denier fait 1,27 grammes.

1 grain fait 0,05 grammes.

 

Mesures de vin:

A Poligny 1 muid= 4 quarriz.

1 quarriz= 2 barreaulx.

1 barral= 2 greaus et une petite escuelle.

1 grande escuelle= 12 pintes.

1 petite escuelle= 6 pintes.

1 pinte= 2 chaveaulx.

 

Mesures de grain:

Ces mesures diffèrent selon les époques et les régions, mais on peut donner certaines correspondances.

1 quartier ou bichet= 12 émines.

1 émine= 2 penaulx ou ceviers

1 penal ou penaulx= 2 coppotz

 

Valeurs:

  On trouve d'abord la Livre estévenante.

1 livre= 20 sols= 80 blancs= 240 deniers.

Ensuite il y a le Franc Comtois.

1 franc= 12 gros= 48 blancs= 144 engrognes.

Ensuite il y a les autres valeurs, le liard fait 3 deniers, l'écu fait 3 livres ou 3 francs, le florin (pièce d'or) fait 12 gros d'argent.

 

Au milieu du XVI° siècle les salaires journaliers étaient pour un maître-maçon: 6 gros; un maçon ou charpentier: 2 gros; un charretier et son cheval: 3 gros; un manoeuvre: 5 blancs; Un vigneron: 6 blancs; un vendengeur: 2 blancs; un porteur: 4 blancs; un faucheur: 3 blancs; une couturière: 1 gros.

 

Quelques valeurs à la mi-XVI°: chapon, perdrix, gélinette, lapin: 2 gros. Oie, garenne: 3 gros. Cochon: 30 gros. Chevreuil: 27 gros. Chapon: 4 gros.

CF: La Franche-Comté au temps de Charles Quint par Paul Delsalle, PUFC.

 

Les misères de la guerre de Jacques Callot: [album=187830]

 

1622 livres du XVII° siècle numérisés:

  http://gallica.bnf.fr/Search?n=15&pageNumber=109&dateMiseEnLigne=indexDateFrom&idArk=&date=daTo&enreg=&lang=fr&firstIndexationDateDebut=&ope3=MUST&ope2=MUST&cat1=&sel_provenance_Part=toutPartenaires&cat3=&cat2=&daFr=&reset=&adva=1&f_century=17&urlReferer=%2Fadvancedsearch%3Flang%3DFR&submit2=Lancer+la+recherche&t_dewey=9&firstIndexationDateFin=&tri=&tri=&catsel2=f_creator&catsel3=f_tdm&daTo=&catsel1=f_title&sel_provenance_Edist=toutSNE&p=1m&idArk=&date=daTo&enreg=&lang=fr&firstIndexationDateDebut=&ope3=MUST&ope2=MUST&cat1=&sel_provenance_Part=toutPartenaires&cat3=&cat2=&daFr=&reset=&adva=1&f_century=17&urlReferer=%2Fadvancedsearch%3Flang%3DFR&submit2=Lancer+la+recherche&t_dewey=9&firstIndexationDateFin=&tri=&tri=&catsel2=f_creator&catsel3=f_tdm&daTo=&catsel1=f_title&sel_provenance_Edist=toutSNE&p=1  

 

Les régiments en 1612.

C'est l'année d'une grande réforme de l'armée. Chaque baillage a son régiment.

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Le baillage d'Amont avec les terres de Luxeuil et de Vauvilliers a le 1° régiment, le baillage d'Aval et Saint Claude a le 2° et la baillage de Dole (ou du Milieu) a le 3°.

Chaque régiment est commandé par un colonel, et comporte environ 9 compagnies de 200 hommes ainsi répartis: 50 piques, 10 hallebardes, 40 mousquetaires et 100 arquebusiers.

Un colonel gagne 150 francs par mois, un capitaine en gagne 80, un sergent-major: 100, un sergent: 25, un enseigne: 40, un arquebusier à cheval: 24, un cuirassier à cheval: 30, un piquier, hallebardier ou mousquetaire: 14 et un arquebusier à pied en gagne 10 seulement.

Pour donner un ordre de valeur, en 1616 un veau ou un mouton (les viandes les plus chères) se vendent 4 francs pièce.  

 

Vètements civils:  

Le recueil des ordonnances et edictz de la Franche Comté de Bourgogne (Jean Petremand) donne le texte d'un édit du parlement de Dole en date du 30 juillet 1626, qui fixe les règles à respecter, mais les contrôles sont inexistants:

Des habitz, vestemens et ornemens des personnes. Premièrement est interdit et défendu à tous de quelque qualité et condition qu'ils soient, le port et usage en habitz, robes, vestemens et ornemens, de toute sortes de clinquans d'or ou d'argent pur ou mélangez avec soye ou autres metaux, ensemble toutes brodures desditz or ou argent.

Et neantmoins les gentis-hommes et nobles tenans seigneurerie en fief, et faisans profession des armes, peuvent porter echarpes, pendant d'epees, et bandoulières avec franges et bordures d'or ou d'argent.

De plus est interdit et défendu à tous de quelque sexe, âge et condition qu'ils soient de porter en leur collet rabalz, fraises, manchettes, chemises mouchoirs et devantiers, des passemans poinct-coupez et dentelles de quelque façon qu'elles puissent être.

Sauf toutesfois au regard du gouverneur de la province, des president et chevaliers du parlement, marquis, contes, vicontes, barons et chevaliers, leurs femmes et enfans non mariez, residans avec eux, auxquels seuls et à l'exclusion de tous aultres est permis le port et usage des dentelles poinct-coupez et passemens, des perles et pierreries.

Et quantz aux habitz et vestement des femmes, il est premièrement interdit à toutes de porter coiffes rabaissées de velours ou de satin, horsmis à celles ayany le tiltre et qualité de Madame.

 

Le nombre d'habitants par villes et gros bourgs selon le recensement de 1614:

Salins: 1235 feux, Dole: 871 feux, Poligny: 841 feux, Arbois: 744 feux, Gray: 630 feux, Pontarlier: 527 feux, Vesoul: 487 feux, Lons le Saunier: 389 feux, Ornans: 387 feux, Baume les Dames: 306 feux, Vuillafans: 205 feux.

Un feu correspond vaguement à une famille de 5 à 6 personnes.

Population en 2007: Salins: 3045 habitants, Dole: 25051, Poligny: 4279, Arbois: 3487, Gray: 6175, Pontarlier: 18939, Vesoul: 16329, Lons le Saunier: 18075, Ornans: 4106, Baume les Dames: 5333, Vuillafans: 713. L'exode rural!

 

Populations (en feux) comparées avant et après la guerre de 10 ans, soit 1632 et 1657:

Baillage de Baume les Dames: 6896/3345.

Baillage de Gray: 9998/4495.

Baillage de Vesoul: 21341/8892.

Baillage d'Arbois: 1617/915.

Baillage de Salins: 3949/2164.

Baillage de Poligny: 3521/2536.

Baillage de Montmorot (Lons le Saunier): 4247/1822.

Baillage de Pontarlier: 5641/3443.

Baillage de Dole: 6728/3334.

Baillage d'Ornans: 5406/3545.

Le poucentage de pertes va donc de 29,3% à 58,3%!   

250 000 personnes ont disparu dans cette guerre. Les villages vides de tous habitants se comptent par centaines en 1644.

Exemples: 44 villages sont déserts dans le baillage de Gray, 66 dans celui de Baume, 78 dans celui de Dole, 25 dans celui de Vesoul.

Le repeuplement se fera progressivement, beaucoup avec des "étrangers": français, lorrains, savoyards, suisses, allemands etc...

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