En 1870, après la défaite d'Héricourt, l'armée de l'Est se repliait en Suisse, ne livrant plus que des combats d'arrière-garde.
Le 25 janvier 1871, à deux kilomètres d'Arbois, un petit groupe de francs-tireurs se heurta à un peloton de reconnaissance Prussienne, formé d'un demi bataillon. Par un tir de harcelement, les français, tout en se repliant sur Montigny, retardèrent l'ennemi en l'obligeant à se déployer. Au bruit de l'engagement, le zouave Coco, isolé depuis la veille dans le village, se posta alors sur le "tertre circulaire haut de trois à quatre mètres, vêtu de murs de pierres sèches et couronnés d'une étroite terrasse qui domine le vallon d'Arbois et le couloir des Arsures. On y accédait par une rampe extérieure en spirale. De là, il vit arriver le détachement ennemi qu'il réussit à tenir en respect jusqu'à l'épuisement de ses munitions. Ce fut alors l'assaut contre lequel le zouave se défendit encore à coups de crosse. Submergé par les prussiens exaspérés, déchiqueté par les sabres, il fut achevé d'une balle. (Les mains qu'il tendait pour se protéger étaient lacérées fendues jusqu'aux poignets).
Dans le cimetière de Montigny, on enterra le zouave Coco. Sur sa tombe, une épitaphe dont la fin est effacée : "Ici repose, auprès d'un frère d'arme inconnu, Léopold Coco Tonnel (pour tonnelier), zouave né au Chesne (Ardennes). Mort héroïquement le 25 janvier 1871 pendant ...".
La tour a été entièrement restaurée par les scouts de France de Haillerourt Nancy en 1988.
Le zouave Coco était issu d'une vieille famille du bourg dont on trouve la trace dans la bourgeoisie au XVIIIème siècle. Léopold Coco, s'était installé à Luneville comme tonnelier. La guerre l'y trouve et l'affecta au Ier régiment de zouaves de l'armée de Bourbaki. La commune du Chesne lui a élevé un monument : "au zouave Coco".
- 14 avril, bourse de Besançon.
- 20 avril, pour le WE de Pâques, bivouac dans la forêt d' Arbois, thème Virginie 1781.
Le 19 aout 1781, les troupes franco-américaines alors au camp de Phillipsburg, commandées par le général Washington, reçoivent l’ordre de départ immédiat. Le choix a été fait de partir porter secours aux troupes américaines de Virginie et de prendre au piège l’armée britannique du général Cornwallis par une opération conjointe autour de la baie de la Chesapeake avec l’escadre de l’Amiral de Grasse.
Le siège de New-York est donc oublié et les 6000 français du Comte de Rochambeau se mettent en marche. Des diversions sont mises sur pied pour tromper l’ennemi sur la destination réelle.
Ainsi des patrouilles se rapprochent de New-York depuis le New-Jersey et engage des escarmouches, une boulangerie est même construite à Chatham pour laisser penser que les français s’y installent tel que le décrit Claude Blanchard. Mais les unités marchent déjà vers le sud, parcourant 15 à 20 miles par jour, traversant les nombreuses rivières telles que l’Hudson, le Delaware ou le Croton.
Les Français rencontrent de nombreux habitants d’origines et de mœurs très variées. Les soldats dorment le long des routes, notamment chez l’habitant qui les accueillent de bon cœur ou sous la contrainte. Les camps de repos attirent les foules, si bien que des bals sont organisés dans chaque étapes.
Mais cette grande marche est contraignante et fatigante pour les hommes, le train d’artillerie est souvent en retard si bien que les artilleurs n’ont que quelques heures de repos à chaque étape comme le Capitaine de Clermont-Crèvecœur, du régiment d’Auxonne, le décrit. Aidé par des éclaireurs du New-Jersey les Français foncent sur Philadelphie le 4 septembre.
Une grande parade est organisée, les grenadiers arborent leur bonnet d’ours, les artilleurs défilent mèches allumées devant le Congrès et la ministre de La Luzerne.
Le lendemain une grande manœuvre est organisée, ce qui impressionne la population venue parfois de très loin pour voir les Français. Mais la route est encore longue pour atteindre Yorktown, tandis que l’Amiral de Grasse remporte déjà une victoire contre la Royal Navy dans la baie de la Chesapeake. Yorktown, ville du siège décisif n’est atteint qu’à la fin du mois de septembre, la grande marche usera encore de nombreux hommes.
- samedi 25 mai10h/15h Lons le Saunier pour animer le vin d'honneur d'une conférence de Paul Delsalle de l'Université de Franche Comté sur le costume comtois du XVII° siècle.
- 7, septembre, Oussières , création de la place du souvenir, prise d'armes à 10 h 30 avec les anciens combattants, porte drapeaux, musique de Tourmont.
- 14-15 septembre, reconstitution des maquis de la Haute Saône 1944 à Faverney.
8e Cie FTPF, Bataillon Barra - Maquis 82 (sept 1944)